Conseil européen

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« Le Conseil européen sous pression », titre, à l’instar de ses confrères, le Göteborgs-Posten. « L’Allemagne souhaite renégocier, la Finlande veut tout bloquer, et le Portugal n’a plus de gouvernement », résument les quotidiens. « Tant pis pour tous ceux qui croyaient qu’une décision définitive allait être adoptée aujourd’hui. Nous aurons, au mieux, les traditionnelles conclusions du Conseil, au préalable consciencieusement édulcorées. Ainsi fonctionne l’Europe : un processus de négociations sans fin semé d’embûches », commente l’éditorialiste de Dagens Nyheter.

« Il existe déjà un système qui, dans les traités européens, qui garantit aux Etats membres une totale liberté en matière de politique salariale  », a indiqué hier le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, en référence au souhait de l’opposition d’inclure, dans le texte actuellement sur la table du Conseil, des garanties sur la non-intervention de l’UE dans la politique salariale des Etats. « Certains au sein du Riksdag se montrent méfiants, car ils se basent sur ce qu’on leur a dit de déclarations isolées faites ici ou là », a déclaré M Reinfeldt, dans une allusion au pacte de compétitivité discuté en février entre la France et l’Allemagne. « Mais j’ai bien l’intention de renouer le dialogue avec l’opposition pour prouver que ces inquiétudes sont sans fondement, et pour montrer que je reste très attaché à la protection du modèle suédois ».

Modifié le 25/03/2011

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